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Danser Chostakovitch, Tchaïkovski à l’Opéra national du Rhin

par Sarah Slama - Ambassadrice Carte culture

© plainpicture/Christian A. Werner


En tant qu’ambassadrice de la Carte culture, j’ai eu le plaisir de découvrir l’œuvre de Mattia Russo, Antonio De Rosa, Bruno Bouché et Hélène Blackburn. Le samedi 9 novembre à 20h, je suis allée voir le ballet dansant «Danser Chostakovitch, Tchaïkovski» à l’Opéra national du Rhin et participé à un atelier danse en amont du spectacle. Les représentations durent du 25 octobre au 13 novembre 2019. Le ballet est divisé en 2 parties : la première met en scène un cirque et ses comédiens sur des musiques de Chostakovitch.
Certains personnages sont cultes et reconnaissables comme le Pierrot de la Commedia dell’arte. Ils célèbrent ensemble la mort de ce dernier par le spectacle, la danse et les pitreries pour lui rendre hommage. Il y a de nombreuses scènes humoristiques, ce qui provoque des rires dans la salle. Chaque clown porte un costume différent, propre à son rôle et à sa personnalité et tous sont très élégants. Interprétée par quatorze danseurs, la première partie du ballet interroge la figure du clown, son humanité et sa sensibilité.

La deuxième partie est sur le thème de l’enfance, des contes, de l’adolescence et du rapport à l’autre à la fois pour les jeunes filles et pour les jeunes garçons. Les danses sont contemporaines et très mouvementées, la scénographie change très souvent, à l’image du jeune adulte découvrant le monde, voyageant à travers les différentes expériences de la vie. La musique revenant le plus souvent est la valse de La Belle aux bois dormant. La nostalgie est très présente et des vidéos d’enfants racontent le très célèbre conte de Charles Perrault. Bruno Bouché, met en scène sept danseurs de sa compagnie sur un prélude de Rachmaninov et une étude de Scriabine, interprétés au piano par Maxime Georges. En clôture de cette soirée aux accents russes, la chorégraphe canadienne Hélène Blackburn, qui avait déjà imaginé le spectacle jeune public les Beaux dormants ; retrouve La Belle au bois dormant de Tchaïkovski, mais cette fois revisité pour en proposer une nouvelle mouture pour tous les publics. Cela m’a fait très plaisir de découvrir et redécouvrir quelques classiques de la musique classique russe ; j’ai trouvé les danses très expressives et variées.

L’atelier danse

L’atelier danse a eu lieu le vendredi 8 novembre de 18h à 20h au Grenier d’abondance. Pour participer à cet atelier, il fallait avoir pris une place pour le spectacle « Danser Chostakovitch, Tchaïkovski » car l’atelier danse est en rapport avec celui-ci. Nous étions un groupe d’une vingtaine de personnes. Le professeur de danse, Pasquale Nocera, nous a d’abord demandé ce que l’on connaissait de Tchaïkovski et en particulier sur le conte de La Belle au bois dormant. Après avoir fait une ronde en se tenant la main, nous avons expérimenté la danse à l’aveugle en se faisant guider par l’autre et les enjeux de la danse en groupe (faire attention à l’autre, être un leader qui mène la danse, ou être un suiveur qui se laisse guider et fait confiance au groupe et au leader).

Notre groupe était très bienveillant et notre enseignant nous l’a fait remarquer plusieurs fois. Nous avons résumé le conte de La Belle au bois dormant avec de la danse, une pose correspondait à un terme ou à un mot qui est en fait la danse du ballet dansant joué à l’Opéra. À la fin de la séance nous avons tous été capable de danser en rythme sur une valse de La Belle au bois dormant, revisitée de manière contemporaine. Ce fut à la fois très amusant et didactique de savoir danser sur une musique remplie de nostalgie, qui nous a rappelé à tous un classique Disney. Il n’y a pas besoin d’avoir suivi des cours de danse ou d’être professionnel dans le domaine pour pouvoir suivre et reproduire les chorégraphies imaginées par Mattia Russo et Antonio De Rosa. Étant moi-même novice, je n’ai eu aucun mal à suivre.

Sarah, ambassadrice Carte culture



Grâce au dispositif missions professionnelles ALL-SHS de l’Institut de Développement et d’Innovation Pédagogiques (IDIP), le dispositif Carte culture propose aux étudiants de devenir des “Ambassadeurs Carte culture”. Se glisser dans la peau d’un spectateur et faire part de leur expérience culturelle : la Carte culture par les étudiants, pour les étudiants !


Graphisme : Ben & Jo Site web : Sébastien Poilvert