©Christophe Raynaud de Lage
En ouverture de ce temps fort qui s’intéresse à la création du côté des femmes, Maguy Marin donne le ton avec sa dernière pièce. Pour la plupart de ces femmes engagées, le corps est un emblème aux images changeantes. Entre identité et avatar chez Nach, danseuse de krump, il est à l’origine d’un solo signature chez Sarah Cerneaux. Qu’il se déploie entre mémoire d’enfance et blessure intime avec Meytal Blanaru ou se fasse espiègle et critique chez Silvia Gribaudi, le corps peut aussi devenir étendard. Porte-parole des stigmates migratoires avec Wanjiru Kamuyu, chez Marta Izquierdo Muñoz, il se multiplie en étranges combattantes utopiques appelées « Guérillères ». Tandis qu’Anna-Marija Adomaityte en fait un objet d’étude sociologique : le corps des femmes au travail dans les fast-foods.
